

Le
Critique Fou
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Hostel
L'auberge
2/10
Année de production: 2005
Pays: USA
Genre: Horreur
Durée: 94 min.
Production: Quentin Tarantino, Eli Roth
Scénario: Eli Roth
Cinématographie: Milan Chadima
Musique: Nathan Barr
Réalisation: Eli Roth
Distribution
Jay Hernandez
Barbara Nedeljakova
Derek Richardson
Eythor Gudjonsson
Jana Kaderabkova
Jennifer Lim



Résumé
Trois jeunes vacanciers guidés par leurs queues en chaleur se rendent en Slovaquie dans le but de se farcir des filles faciles. Leur destination leur offrira plus que des chattes alléchantes. Nos trois chasseurs hétéros deviendront vite les proies dans un étrange commerce qui favorise les fantasmes les plus violents.


Le Jugement Dernier
J’étais prêt à me ronger les ongles jusqu’aux poignets, acceptant la peur que cette ode à l’horreur pouvait me faire ressentir. J’étais prêt à vomir mon restant de macaroni au fromage devant les scènes insoutenables de tortures. J’étais prêt à m’évanouir devant ses litres de sang qui n’épargneraient aucun coin de la pellicule. Finalement, j’étais même prêt à ranger ce film en évidence sur la meilleure tablette de ma vidéothèque et de foutre mes classiques sur la tablette « moumoune » lorsque je me suis assis pour regarder le film d’Eli Roth. QUEL MERDE!!! D’abord, je dois attendre près de 45 minutes avant qu’il se passe quelque chose. C’EST LA MOITIÉ DU FILM!!! Nous avons droit à un festival de tetons (et je ne fais pas référence à l’overdose de seins qui décorent presque chaque scène)! Les personnages sont tellement inintéressants que je me foutais de ce qui pouvait bien leur arriver au moment suprême!
Les scènes de tortures sont banales. Une véritable torture, c’est comme écouter l’intégrale d’un album de Marie-Élaine Thibert! Je me suis plus bidonné que j’ai frissonné. Paxton (Jay Hernandez) qui cherche ses doigts sectionnés un peu partout, l’œil qui pend dans le visage de la pauvre fille et la méchante Natalya (Barbara Nedeljakova) qui se fait passer dessus par une voiture, C’ÉTAIT N’IMPORTE QUOI!!! Le travail d’Howard Berger aux maquillages spéciaux est bon, mais ce n’est pas son meilleur film. En somme, un classique immortalisé par certains de mes confrères que je me fais plaisir de détruire car ce n’est pas le résultat escompté et tant publicisé. Vite qu’on m’amène Marie-Élaine Thibert!



